Il me semble que le directeur du Nouvel Observateur fait une petite erreur, dans son édito de jeudi dernier, quand il dit que "la liberté, même religieuse" est une concession des Constituants incroyants aux citoyens croyants (Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, fin août 1789).
Les Constituants, qui font leur Déclaration "en présence et sous les auspices de l'Etre suprême", me semblent au contraire donner ici des garanties aux croyants des autres religions que
l'officielle qu'est encore le catholicisme, religion du Roi (près de onze mois plus tard, lors de la Fête de la Fédération, Talleyrand célèbre la messe... ) et aux incroyants.
Qu'en disent les historiens ? Ai-je pas raison ?