Dès lors, que faire ?
Dès lors, que faire ? Trois attitudes sont concevables, dont deux sont des solutions de facilité, qui n’exigent pas l’effort théorique de dissocier l’économie de marché et le capitalisme.
Une première attitude est le reniement des idéaux du socialisme et le ralliement au capitalisme. S’étant, à juste titre, convaincu que « le socialisme, ça ne marche pas » (VGE), on abandonne la perspective de la transformation sociale, et on se résigne au système capitaliste. Puisque la voie de la justice sociale telle qu’on la percevait est coupée, il n’y aura donc pas de justice sociale, on fait une croix dessus, on se replie sur le ralliement à la droite.
Une deuxième: l’obstination. Le temps des cerises reviendra, tout ça n’empêche pas Nicolas qu’la Commune n’est pas morte. L’Histoire nous impose une traversée du désert, mais la révolution socialiste telle que prévue au XIXème siècle reprendra tôt ou tard son cours irrésistible. (Je passe sur les deux principales variantes en France, l’une guévaro-trotskiste, l’autre anarcho-spontanéiste).
Il y a un autre chemin, qui suppose de repartir de la critique de la société capitaliste actuelle, de l’observation de ses tendances réelles, et de retrouver le fil du progrès. Pour ce faire, j’avance qu’il faut découpler la notion d’économie de marché et celle de capitalisme impérialiste.
(à suivre)